La Couleur de l'Enfer
tome 7 des formidables aventures de Lapinot



la couverture taille originale

48 pages - couleur
Scénario et dessins: Lewis Trondheim
Editeur: Dargaud, 2000
Histoire: Richard emmenage chez Lapinot qui assiste Nadia dans ses reportages

Mon avis:
Première impression - chez le libraire:
La couverture est vraiment jolie, j'ai hate de rentrer chez moi pour débuter ma lecture.
Deuxième impression - j'ouvre la BD de mes petites mains pleines de doigts:
ça commence fort, Richard et Lapinot sont en forme et n'arretent pas de se vanner
Troisième impression - on entre dans le vif du sujet:
l'intrigue commence à se former et je me régale de cet humour mélé de réflexion qui caractérise si bien Trondheim (ici principalement la vie de couple et la conscience politique)
Quatrième impression - page 30:
Va t-on basculer dans la science-fiction ? Jusqu'à présent il y avait eu alternance entre des lapinots contemporains et des lapinots de genre, or le précédent (Pour de Vrai) était contemporain... Et il y a cette couverture...
cinquième impression - la dernière page:
Fichtre. ça y est. Tous les entrelas de l'histoire ont trouvé leur conclusion. La fin a beau être jolie, une impression d'inachevé s'empare de moi...

Je m'attendais sans doute à plus d'action... Finalement cette BD parle de science-fiction sans jamais rentrer dedans...
Mais comment être déçu ? La Couleur de l'Enfer réunit les meilleurs aspects de Pichenettes et de Pour de Vrai... C'est peut être justement pour ça que je m'attendais à autre chose...

Note:


Certaines personnes disent que la série des Lapinots s’essouffle, pourtant en lisant cet album, je n’en ai pas eu l’impression, il y a tout ce qu’on peut attendre d’un épisode de Lapinot: de super bons dialogues, des réflexions sur le monde d’aujourd’hui, des personnages et des situations marrantes (les bombeurs de crottes de chiens, les interviewés de Nadia...) et une pointe de surnaturel (Ici, les extra-terrestres).
Le point qui m’a un peu froisé, c’est l’attitude de Lapinot envers ses amis. Car dans cet épisode, plus que dans les autres, il semble être un peu “chieur” avec son entourage. Il critique ouvertement Titi : “Ho toi, ça va avec tes théories pourries sur les filles.” et envoie souvent balader Richard. On savait depuis longtemps que Richard l’exaspérait un peu, mais là, on dirait qu‘il ne peut carrement plus le supporter. Il n’est gentil qu’avec Nadia, qui elle semble encourager son attitude (sauf lorsqu’il s’agit d’emprunter une voiture.)
Comme quoi, les filles y a pas mieux pour désunir une bande de copains...

Note:


--> Extrait : Nadia, Lapinot, Titi, Nicolas et Pierrot s'appretent à prendre le métro



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