En fan absolu de Peace Warrior (j’ai Tous les numéros  même le hors série Dog Faced Hermans des débuts) Theo Jarrier devait y figurer . Pigiste pour Jazz magazine et Octopuss… et puis la nouvelle aventure avec le label In Situ…



 



THEO JARRIER

 

JadeWeb : Quel est votre premier souvenir musical ou sonore ?
Il y a toujours des tas de souvenirs d'enfance qui traînent dans les annales familiales, parfois inexacts, qui se transforment voire s'amplifient avec le temps... Mes parents m'ont racontés qu'à l'âge de deux/trois ans, j'aurai après le bain coutumier, dansé nu sur une table, avec un air absolument réjoui en entendant la version italienne de Stand by me chantée par Adriano Cellentano, à travers un vieux poste de radio... Mais est-ce vraiment un souvenir ???

Quels artistes ou chansons ont marqué votre jeunesse ?
"C'mon everybody" d'Eddie Cochran, "That's all right" d'Elvis Presley, "Pour moi la vie va commencer" de Johnny Hallyday, "Mrs Robinson" de Simon & Garfunkel, "Immigrant song" de Led Zeppelin", "Elected" d'Alice Cooper, "Without You" de Nilsson, "You're so vain" de Carly Simon, "Knock on wood" de David Bowie, "Whole lotta love" de Led Zeppelin, "Summertime Blues" par les Who, "Time is on my side" des Rolling Stones, "With a little help from my friends" par Joe Cocker, "Twistin' the night away" de Rod Stewart...

Pensiez-vous travailler dans la musique ? Que souhaitiez-vous devenir plus tard ?
Comme beaucoup d'enfants, je crois, j'ai eu le fantasme de devenir une star du rock'n'roll... En passant des heures entières à observer les pochettes des disques des Rolling Stones ou en découvrant notamment à l'âge de 11 ans, le film "This is Elvis" sur les écrans.

Y a t’il des sons désagréables (ou agréables) qui ont marqué votre jeunesse ?
Je me souviens avoir été à la fois fasciné et angoissé par le son généré par une centrale électrique lors de vacance passée dans les Vosges...

Est-ce que vos parents ont participé à votre éducation musicale ?
Oui, très tôt mes parents m'ont emmenés écouter du free jazz et de la chanson engagée dans les années 70... J'ai assisté à de nombreux concerts, notamment au Centre Culturel Américain, à la Mutualité et au Centre Culturel de Chelles, car c'est là que nous habitions à l'époque... J'ai entendu dans le désordre : Steve Lacy solo, François Béranger, l'Art Ensemble of Chicago, Les nombreuses réunions des militants du PSU chez moi (ça faisait beaucoup de bruits), Le Celestrial Communication d'Alan Silva, Terry Rilley, Michel Portal Unit, Archie Shepp et Philly Joe Jones en duo je crois, etc...

Pouvez-vous raconter un souvenir d’enfance marquant, relatif à la musique (concert, spectacle…) ?
Je me souviens avoir pleuré tout le concert de l'Art Ensemble of Chicago... Ce jour là, j'avais perdu mon bonnet à rayures rouge et noire et le soir du concert, le batteur (Famoudou Don Moye) avait le même sur la tête et j'étais évidemment persuadé que c'était lui qui me l'avait volé bien sûr. Mes parents s'en souviennent car ce soir là, c'était un drame pour moi et il a fallu me faire taire !!!


Votre Top 5 de l’enfance

Blind Faith "Blind Faith" avec le thème Presence of the lord qui m'a souvent bercé.

Pharoah Sanders Elevation qui m'a été offert pour mes dix ans.

Pink Floyd Ummagumma avec la mouche qui fait bzzz et le torchon qui la chasse nous amusé beaucoup ma sœur et moi.

Franz Zappa Hot Rats avec cette vieille rengaine de "Little Umbrellas".

Deep Purple Live in Europe, un disque important avec un guitariste majeur, qui ne cesse de me fasciner encore et toujours...

> Rédaction
© Julien Jaffré | Jadeweb 2003